Le 26 avril 1986, un des réacteurs de la centrale de Tchernobyl, centrale basée en Ukraine (à l’époque en URSS), explosa. Cette explosion provoqua un nuage radioactif qui contamina toute l’Europe. On apprit plus tard que cette explosion était due à des essais non autorisés. L'iode et le césium sont les principaux éléments radioactifs libérés dans l’atmosphère par le réacteur de Tchernobyl. L’iode 131 a une demi-vie de huit jours. Il a surtout été inhalé et ingéré dans des aliments. Quant au césium 137, il a une demi-vie d’environ 30 ans. Toujours présent dans les sols et la végétation, il continue à contaminer la population par le biais des produits alimentaires.
L’iode 131 a une préférence pour la tyroïde, glande sécrétant des hormones placées et qui régule le métabolisme humain placée sous la paume d’Adam. En effet l’iode se fixe dans les cellules de la tyroïde ce qui provoque une irradiation de celle-ci. Cette irradiation provoque des nodules, formation, « boule » anormale au niveau de la tyroïde, des hypothyroïdies, faible production d’hormones, ou au pire des cas un cancer de la tyroïde.
Des études ont montré que dans les alentours de Tchernobyl on remarque une augmentation de 10 à 100 fois de cancer de la tyroïde. Comme pour les autres radiations, les enfants sont également plus touchés que les adultes.
A noter que les habitants de cette région étaient d’autant plus fragiles à l’iode 131 car ils possédaient la plupart une carence alimentaire en iode.
l’augmentation des cancers dans les zones proches de Tcherobyl
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Comme nous l’avons expliqué précédemment, les éléments radioactifs provoquent souvent des mutations d’ADN ainsi que des malformations. Une étude a effectivement démontré qu’un enfant « de Tchernobyl » possède DEUX fois plus de mutation génétique qu’un enfant anglais.
On remarque également une augmentation de 83% de trisomies dans les zones fortement contaminées pendant l’accident.
enfant trisomique
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Le césium 137 a la particularité de se fixer aux tissus mous, comme par exemple les muscles, les reins, les poumons, le foie, le cœur… ainsi que les tissues osseux des enfants. Le césium 137 s’accumule dans les tissus musculaires, en particulier le cœur, provoquant ainsi des pathologies cardiaques. En effet une étude a montré que 70% des enfants des régions proches de la centrale souffrent de problèmes cardiaques.
La concentration de césium 137 dans les reins peut provoquer de graves disfonctionnements dès le bas âge. Lorsque cet élément radioactifs se fixe aux muscles de l’œil, il peut provoquer des cataractes importantes. Une étude a démontré que 25% des personnes contaminées par l’accident souffrent de ce problème oculaire.
Le césium contamine également le placenta d’une femme enceinte, ce qui entraine comme beaucoup d’autres éléments radioactifs de nombreuse pathologies, comme par exemple un problème de croissance ou un effondrement du système immunitaire. De plus le césium contamine le lait nourrisseur : le nouveau-né sera donc nourri avec du lait contaminé.
enfant irradié
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